01/12/2009

› Villeréal - Bon-Encontre : LE MATCH

Johan Mourany à la lutte sur une touche mal maîtrisée|Jean-Paul Epinette

C’était dit : ce serait du gros, épais, dur à l’impact. C’était vrai. Et pourtant, à la pause, les Jaune et Bleu Villeréal avaient viré en tête. Mais en 5 minutes et 3 fautes villeréalaises, Bon-Encontre prit une option définitive sur la victoire.



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Pimpin Duluc a été l'objet de toutes les attentions des avants visiteursUn plaquage haut sur Benjamin Mauvrit, une cathédrale pour Miossec, le ton était donné : la partie serait musclée ! Kevin Girou qui jouait en 10, allait aussi le vérifier, séché par le 8 Brandolin (carton jaune - 12e) et Magnol de même quittant la pelouse avec le nez cassé sur une belle poire à 3 secondes du coup de sifflet final... Le paquet bon-encontrais était taillé dans le massif, notamment une seconde ligne flirtant avec le double mètre et les 110 kilos bon poids, une troisième ligne du même calibre la mobilité en plus, le tout avec une grosse dose d'expérience.

Beaucoup se dirent alors derrière la rambarde que nos jeunes gaillards de 20 ans n'allaient pas peser bien lourd au propre comme au figuré. Il n'en fut rien. Si en premier rideau l'impact était trop puissant pour espérer stopper définitivement les charges des gros cubes visiteurs, le grillage villeréalais, derrière, absorbait tout. L'USV avait 3 pieds (Mauvrit - Getto - Girou) et se donnait de l'air dès que possible. La consigne était claire : étant donné le temps et le terrain, il fallait occuper le camp adverse et mettre la pression sur les agenais pour les tenir à distance. Car ils étaient dangereux. Même à 14 ! Plus légers, les Villeréalais ont été désavantagés par l'état du terrain.

Le premier relâchement villeréalais vint comme un avertissement. Sourbé (N°15) hérita sur ses 40 m d'un ballon à suivre improbable de Mauvrit. Tout le monde le regarda prendre l'axe sans opposition, taper un petit coup de pied pour lui-même, reprendre, fixer, et servir à hauteur son seconde ligne lancé plein fer ! Du coup, la pluie qui tombait drue se fit plus froide. Le combat sans concession. Cédric Duluc dérouillait au sol (coup de genou - 28e) et Bon-Encontre jouait à nouveau à 14.

Kevin Girou qui jouait en 10, dans une dernière offensiveQu'importe. Les visiteurs restaient virulents et Jérôme Dastic ne se relevait pas d'une charge qui l'avait isolé dans la meute (30e). La botte de « Benji » avait donné un peu d'air au planchot et l'USV virait en tête aux citrons. Bargues pouvait être content : ses garçons avaient respecté la feuille de route. Hélas, alors que le temps se gâtait, la seconde mi-temps allait mal s'emmancher. Bon-Encontre jouait encore à 14 (plaquage haut - 42e) et et se montrait néanmoins dangereux. L'USV n'arrivait plus à endiguer les mauls adverses, encaissait 3 points et perdait Guionie pour avoir écroulé. C'est là que les Jaune et Bleu lâchèrent prise. 3 pénalités en 5 minutes, Bon-Encontre avait fait le trou (9 à 14 - 53e). Jusqu'au bout dès lors la fureur de la bataille ne baissa pas. Girou, Duluc, Girou, Bernard, Marsault... quatre fois, cinq fois Villeréal se retrouva en vue de la ligne adverse et chaque fois perdit la balle.

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Jamais, non plus, Mauvrit ne bénéficia d'une pénalité à tenter. On ne parvenait plus désormais à revenir chez l'adversaire. A conserver le bénéfice du ballon. A ne pas faire de faute. A se replacer judicieusement. Il restait le point du bonus défensif à préserver. Il aurait permis aux Villeréalais de rester au contact de Lacapelle-Marival en étant seul second. L'épuisement, la tension, eurent raison de leur lucidité. Ils se retrouvèrent à 10 mètres sur une parole malheureuse et une pénalité assassine.

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01/12/2009